L’usurpation d'adresse e-mail est un phénomène en pleine expansion. Il est facilité par le caractère nativement "ouvert" et par l’interopérabilité des protocoles informatiques d'envoi et de réception des e-mails.
En effet, lors de la réception d'un e-mail, le protocole SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) ne contrôle pas l'adresse d'émission de l'e-mail. De ce fait, un émetteur malintentionné est libre d'emprunter l'identité qu'il souhaite usurper lors de l'envoi d'un e-mail. (EXPLICATIONS)
1 entreprise sur 3 a subi au moins une fraude avérée en 2017. 10% des entreprises attaquées ont subi un préjudice moyen supérieur à 100 000 euros. Fort de ce constat, 70% des directions financières craignent une accentuation du risque de fraude en 2018.